Le docteur Mohamed ATTIA imagine en 2000 de donner un lion en pature à des artistes.
Le mélange de leurs origines et leurs spécialités doit donner un cachet particulier à cette exposition à ciel et parfois à portes ouvertes.
Il a fallu attendre le 4 juin 2004 pour que les lions, 60 pour être précis, envahissent les rues de notre ville.
45 lions sont domptés dans les ateliers des artistes.
Les 15 autres seront transmutés au bout de 7 jours d'Assemblée au sein de l'Hôtel Dieu.
L'effet est garanti.
Les badauds sont pris dans la tourmente et se jettent à corps perdus dans la Chasse.
Ils deviennent des "touristes" qui se croisent avec à la main les mêmes signes de reconnaissance : un plan doré et un appareil photo.
Il faut dire que les artistes : sculpteurs, peintres, plasticiens, stylistes ou couturiers, ont enfantés des êtres atypiques, même si parfois ils paraissent un peu cousins.
Le 4 septembre 2004 l'exposition prendra fin. Les lions seront pansés de leurs blessures. Puis ils seront mis en vente (aux enchères) au profit de 3 associations.
Ne vous fiez pas trop à la carte. Elle est fausse.
Le dépliant que j'ai scanné, datait d'une période antérieure à l'installation effective des lions sur le terrain.
Quelques lions ont changés de place. Heureusement, la liste était à jour sur le site de la ville de Lyon. Pour info, la brochure de l'exposition en vente dans les presses est correcte.
Je rectifierai la carte lorsque j'aurai plus de temps.
Pour l'instant, la priorité est de faire connaître le site, mais surtout d'arriver à le finir.
Le dimanche 29 août 2004, j'ai enfin capturé le dernier lion.
Il était temps car certains avaient déjà commencés à retrouver leurs maîtres :
les lions de
Georges Faure, de
Frédérique Poizat et de
Françoise Granger n'étaient plus en place.
Heureusement que le dernier, Mon Dernier, celui de
José de Léon était encore là.
Sinon ma collection aurait été incomplète.
La chasse a été complexe.
Pas pour ceux qui étaient dans des lieux publics ouverts, mais plutôt pour ceux qui se cachaient dans des mairies ou des établissements publics.
J'ai eu du mal à concilier mes horaires et ceux des lions.
Mais j'avais bon espoir ! La preuve.
J'ai commencé tard le safari. Les lions avaient été lachés bien avant que je commence.
Ils avaient déjà subis les assauts des prédateurs des villes. Les combats avaient fait rage :
Et ils continuent encore. Après mon passage le
lion mécanique a eu l'aile gauche brisée.
Les prises de vues ont évoluées au cours du "
safari".
Au départ je voulais capturer un lion dans son ensemble.
Mais très vite, la bête s'est imposée non plus comme un tout, mais comme un monde de détails.
L'œuvre est-elle signée ? Ai-je bien tout observé ? (je suis sûr que non !) par exemple quelqu'un sait-il ou sont passé les griffes du lion de
Marc Charpin ?
Je me suis aussi posé la question de savoir comment il avait été fabriqué.
Il a fallu attendre mes derniers lions pour avoir enfin
la réponse.
...à suivre...
Bien que j'ai des photos de tous les lions, je n'ai pas terminé le site.
J'ai des tas de finitions en préparation : une planche contact, des infos sur les artistes, des améliorations techniques, que sais-je encore ?
Le 9 septembre 2004 nous sommes allés voir les lions dans la cour de l'Hôtel De Ville.
Un grand moment. Tous les lions était réunis. 49 dans la cour et 10 dans l'atrium. Il en manque pourtant un.
C'est celui de
Markus STRIEDER il a été abandonné aux biches du parc de la Tête d'Or. Sous leur garde ?
Je regrette de ne pas avoir pu aller à la vente aux enchères. Pour voir, mais surtout pour ressentir.
Ces lions nous ont accompagnés tout l'été et nos 3 derniers enfants ont vibrés au même rythme qu'eux.
La vente aux enchères est au profit de :
-
Association Mornantaise pour les Handicapés (France)
- Association SCHAMS (Solidarité avec l'Algérie)
- Association Maison des cultures Amérindiennes (Québec)
La mise à prix de chaque œuvre : 3 000 €
Les achats sont exonérés de frais de vente.
(*) La source des prix est le Site de Jean-Claude ANAF.